Le pétrole en repli après le patron de la Fed et la tempête Béryl aux Etats-Unis
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 1,27% à 84,66 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en août, a baissé de 1,11% à 81,41 dollars.
"Il y a encore des difficultés avec la tempête Béryl mais rien de majeur", a commenté Phil Flynn de Price Futures Group.
La tempête a causé "moins de dégâts que prévu sur les infrastructures frappées par la tempête, les craintes d'un impact sur l'approvisionnement en pétrole se sont dissipées", commente Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Au final, Béryl ne devrait "avoir que peu ou pas d'impact sur les marchés pétroliers américains", résume Matt Britzman, de Hargreaves Lansdown.
Les investisseurs ont aussi été attentifs aux propos de Jerome Powell, patron de la Fed, la banque centrale américaine, devant le Congrès américain.
M. Powell a noté des "progrès modestes" sur l'inflation mais surtout a redit attendre "de nouvelles données positives" dans la bonne direction avant d'envisager une réduction des taux d'intérêt, qui serait bénéfique pour la demande.
Phil Flynn de Price Futures Group était plus optimiste sur l'évolution des cours se fiant à la dernière publication mardi des "Perspectives énergétiques à court terme", de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
L'agence a relevé son estimation de la demande globale de brut ainsi que son évaluation du prix du baril pour la deuxième partie de l'année, le plaçant à 89 dollars au lieu de 84 dollars en moyenne au premier semestre.