Le pétrole perd légèrement du terrain avant la Fed
Vers 10H35 GMT (12H35 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, cédait 0,20% à 81,47 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juillet, perdait 0,26% à 77,54 dollars.
L'attention du marché se tourne "vers les signaux macroéconomiques et les réductions potentielles des taux d'intérêt" de banques centrales dans le monde, commentent les analystes d'Energi Danmark.
💶 La Réserve fédérale américaine (Fed) entame mardi sa réunion de politique monétaire de deux jours.
La majorité des observateurs tablent sur un statu quo de la Fed avant peut-être une première baisse des taux directeurs de l'institution en septembre.
"On s'attend à ce qu'elle revoie à la baisse ses prévisions de réduction des taux pour cette année, en raison d'une inflation stagnante et d'un marché de l'emploi toujours tendu", affirme Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.
Un environnement de taux élevés a tendance à freiner la croissance, et donc la demande de brut, tandis que des taux d'intérêt plus bas sont favorables aux achats de pétrole en favorisant la croissance.
Des taux américains élevés profitent aussi au dollar. Et les cours de l'or noir étant libellés en dollars, une appréciation de la devise américaine pèse également sur la demande de pétrole en diminuant le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant des devises étrangères.
En parallèle, la stratégie de production l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés de l'OPEP+ "crée une certaine incertitude à l'heure actuelle", notent les analystes d'Energi Danmark.
Il semble "difficile de déterminer si (les pays membres) poursuivront ou non leurs réductions de production à partir d'octobre", expliquent-il.
L'alliance pourrait réintroduire progressivement environ 2,5 millions de barils par jour dès octobre, mais a précisé qu'elle pouvait revenir sur sa décision.
(c) AFP