Le pétrole remonte légèrement, entre baisse des taux et dollar faible
Vers 11H10 GMT (13H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,46% à 80,24 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juillet, gagnait 0,53% à 75,95 dollars.
Les cours de l'or noir étant libellés en dollar, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole en augmentant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant d'autres monnaies.
Par ailleurs, Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, estime que "la récente baisse des taux de la BCE pourrait annoncer une croissance économique plus vive et une augmentation de la demande de pétrole".
Après une phase inédite de durcissement monétaire, la Banque centrale européenne (BCE) a commencé jeudi à abaisser ses taux directeurs, celui de référence passant de 4% à 3,75%.
"On espère que ce sera le début de nouvelles baisses de taux dans de nombreuses banques centrales du monde, d'autant plus que l'inflation est sous contrôle dans la plupart des pays", poursuit M. Schieldrop, qui espère ainsi "une accélération économique plus généralisée".
Des taux d'intérêt plus bas sont en effet favorables aux achats de pétrole en favorisant la croissance, alors qu'un environnement de taux élevés a tendance à freiner la croissance, et donc la demande de brut.
Les gains des cours pétroliers restent toujours tempérés par la décision des pays exportateurs de pétrole de l'OPEP+ de réintroduite progressivement environ 2,5 millions de barils par jour sur le marché dès l'automne, rappellent les analystes.