Le pétrole indécis entre Opep+ et stocks américains
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,13% à 77,62 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juillet, gagnait quelques 0,10% à 73,32 dollars.
L'API a estimé mardi que les stocks de brut avaient grimpé d'environ 4 millions de barils pour la semaine achevée le 31 mai.
Les investisseurs attendent désormais la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur l'état des stocks de pétrole.
Par ailleurs, "les marchés intègrent toujours la décision de l'OPEP+ d'alléger ses réductions de production auto-imposées" dès l'automne 2024, ajoute M. Evangelista.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés de l'alliance OPEP+ ont annoncé une prolongation des réductions de production en cours jusqu'à fin septembre, avant de les lever en partie et progressivement au cours des 12 mois suivants. Ce qui se traduira par une augmentation de l'offre dès octobre.
Au total, le groupe pourrait ainsi réintroduire progressivement environ 2,5 millions de barils par jour à partir du mois d'octobre et jusqu'à septembre 2025, s'il s'en tient à son plan.
Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb, pointe du doigt "un changement de stratégie qui se fait avec beaucoup plus de finesse" de l'OPEP+ pour privilégier les volumes de production aux prix et regagner des parts de marché.
Car l'alliance se "laisse une porte ouverte à la modification de son plan" en se réservant la possibilité de mettre en pause ou de réintroduire des barils sur le marché si les conditions ne le permettent pas, souligne-t-il.
(c) AFP