Le pétrole en hausse après la diminution des stocks et des indicateurs mitigés
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,62% à 83,27 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, a pris 0,76% à 79,23 dollars.
🛢️ L'élan des cours a aussi été porté par la réduction des réserves américaines annoncée mercredi, les stocks de brut ayant diminué de 2,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 mai, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
En outre, selon Phil Flynn, les différents indicateurs publiés jeudi ont dressé un tableau mitigé de l'économie américaine. Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont reculé, montrant que le marché de l'emploi est encore tendu. Et si les prix à l'importation ont fortement grimpé (+0,9% en avril), la surchauffre a été compensée par une production industrielle en petite forme, qui a stagné le mois dernier.
Pour Phil Flynn, "ces données suggèrent été la production industrielle a stagné. "Ces données suggèrent que la banque centrale américaine (Fed) peut continuer à laisser entendre qu'elle baissera les taux comme prévus", alors que le marché mise sur une première baisse en septembre.
Un environnement de taux plus bas a tendance à stimuler la croissance et encourager les achats de pétrole.
Les gains du brut restent cependant tempérés par la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a révisé en baisse son estimation de croissance de la demande en 2024.
Elle devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'agence dans son précédent rapport mensuel.
Mardi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait quant à elle maintenu ses prévisions de croissance de la demande communiquées en avril, à 2,2 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
"Il est presque de rigueur que l'AIE et l'OPEP soient en désaccord sur la croissance de la demande de pétrole", souligne John Evans, de PVM Energy.
(c) AFP