Le pétrole se stabilise après la chute de la veille
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet, a grignoté 0,27% à 83,67 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, a conclu quasi stable (-0,06%) à 78,95 dollars.
La forte baisse des prix de la veille a en effet fait glisser le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. sous la barre des 80 dollars le baril, un niveau de prix alimentant les spéculations que les États-Unis s'efforceraient d'en profiter pour constituer leurs réserves stratégiques (SPR) de pétrole.
Entre septembre 2021 et juillet 2023, les États-Unis ont ponctionné quelque 274 millions de barils sur leurs réserves stratégiques, soit environ 44% du total. Au terme de cette phase, les SPR sont tombées à leur plus bas niveau depuis 40 ans.
Ce fragile redressement des cours ne cache cependant pas "une tendance plus large à la baisse", a estimé John Kilduff d'Again Capital.
"L'état de la demande n'est pas très bon, notamment au niveau de l'essence. La demande d'essence a été faible quatre semaines de suite" comme l'a attesté le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les stocks et la production, a encore souligné John Kilduff.
Le marché garde aussi un oeil, selon lui, sur l'évolution de la devise Japonaise. Jeudi le yen se redressait après une potentielle intervention de la Banque du Japon mais cette remontée est de la devise Japonaise incertaine.
"Si le yen devait s'affaiblir encore" alors que le différentiel des taux d'intérêt entre le Japon et les États-Unis favorise fortement le dollar, "ce serait une cause d'inquiétude pour l'économie Japonaise", a indiqué l'analyste d'Again capital.
Un yen encore plus faible risquerait de renchérir considérablement la facture d'importations pétrolières du Japon, libellée en dollars.
🇮🇱 En parallèle, la prime de risque géopolitique sur le cours du baril continue de s'estomper, la guerre entre Israël et le Hamas n'ayant pas eu de conséquences sur "le secteur pétrolier de la région, malgré l'implication désormais directe de l'Iran dans la crise", a commenté Tamas Varga, de PVM Energy.
(c) AFP