Le pétrole se reprend, le marché table sur une reconstitution des réserves américaines
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet, prenait 0,79% à 84,10 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, gagnait 0,71% à 79,56 dollars.
La forte baisse des prix de la veille a en effet fait glisser le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. sous la barre des 80 dollars le baril, un niveau de prix alimentant les spéculations que les États-Unis s'efforceraient d'en profiter pour constituer leurs réserves stratégiques (SPR) de pétrole.
Entre septembre 2021 et juillet 2023, les États-Unis ont ponctionné quelque 274 millions de barils sur leurs réserves stratégiques, soit environ 44% du total. Au terme de cette phase, les SPR sont tombées à leur plus bas niveau depuis 40 ans.
La veille, les prix du pétrole avaient en effet chuté une nouvelle fois, tombant à leur plus bas depuis mi-mars en raison de "signes d'une désescalade potentielle entre Israël et le Hamas" ainsi qu'une "augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis" et "un dollar américain plus fort", énumère Ehsan Khoman, analyste chez MUFG.
Durant la période de sept jours achevée le 26 avril, les stocks commerciaux américains de pétrole brut ont grimpé de 7,3 millions de barils alors que la prévision médiane des analystes misait sur une hausse de seulement 2,5 millions de barils, selon des données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
"Lorsque l'EIA a confirmé et même surpassé l'augmentation des stocks de pétrole brut, la pression à la baisse s'est intensifiée" sur les prix du brut, affirme Tamas Varga, de PVM Energy.
En parallèle, la prime de risque géopolitique continue de s'estomper, la guerre entre Israël et le Hamas n'ayant pas eu de conséquences sur "le secteur pétrolier de la région, malgré l'implication désormais directe de l'Iran dans la crise", poursuit M. Varga.
(c) AFP