Chevron pâtit sur les trois premiers des cours affaissés du gaz
"Nous avons connu un nouveau trimestre de bonnes performances financières et opérationnelles", a relevé Mike Wirth, PDG de Chevron, cité dans le communiqué.
Il a souligné en particulier que la production aux États-Unis avait augmenté de 35% sur un an, principalement grâce à l'acquisition de PDC en 2023, pour 6,3 milliards, qui lui a permis de se renforcer dans le fructueux bassin permien.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --référence pour les marchés--, le bénéfice net ressort à 2,93 dollars ce qui correspond aux prévisions du consensus (2,92 dollars). Un an plus tôt, il était de 3,55 dollars.
L'impact négatif de la baisse des marges et des cours du gaz naturel a été en partie compensé par des volumes supérieurs de production, en particulier aux États-Unis, a relevé le groupe, précisant que cette dernière avait augmenté de 12% au niveau mondial.
La production au Kazakhstan lui a également donné satisfaction, le tout permettant de compenser en partie un temps d'arrêt planifié au Nigeria.
Au cours du trimestre, Chevron explique avoir pris la décision finale d'accroitre ses infrastructures pour augmenter la capacité d'extraction du champs de gaz naturel Tamar en Israël, s'être retiré au 1er avril d'actifs non opérationnels en Birmanie et avoir conclu un accord de prise de participation de 60% dans un bloc d'exploration en mer AREA OFF-1 en Uruguay.
Par ailleurs, il a fait part de son premier projet de production d'hydrogène par énergie solaire, en utilisant de l'eau non potable d'actifs détenus en Californie.
(c) AFP