ExxonMobil réduit ses activités en France et supprime 677 emplois
Plusieurs unités de pétrochimie pas "économiquement viables", dont un vapocraqueur, seront arrêtées sur le site de Gravenchon, à Port-Jérôme-sur-Seine, près du Havre (Seine-Maritime), a indiqué le groupe dans un communiqué.
ExxonMobil promet d'engager une "recherche de solutions individuelles et collectives" pour les salariés concernés par les suppressions d'emplois et précise qu'"aucun départ n'est envisagé avant 2025".
La raffinerie de Port-Jérôme, qui avait été victime le 11 mars d'un incendie dans une unité de distillation, faisant cinq blessés légers, continuera ses activités, a ajouté le groupe.
Filiale d'ExxonMobil, Esso France a de son côté annoncé jeudi son projet de cession à la société Rhône Energies de sa raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ainsi que celle des dépôts Esso de Toulouse et Villette-de-Vienne (Isère).
Les "310 salariés de la société Esso Raffinage et de la société Esso S.A.F. travaillant sur les sites concernés seraient transférés dans la nouvelle entité Rhône Energies", un consortium composé du géant suisse du négoce Trafigura et de l'opérateur de raffinerie Entara.
Cette réorganisation des activités d'ExxonMobil en France s'inscrit dans un contexte de difficultés pour les employés des plateformes pétrolières françaises. Sont en cause notamment des coûts de l'énergie trop importants et un recul de la demande de produits pétroliers, avec un chauffage au fioul en perte de vitesse et l'électrification progressive du parc automobile.
(c) AFP