Le pétrole en repli sur des prises de bénéfices
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, perdait 0,72% à 82,36 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en avril, baissait de 0,91% à 78,41 dollars.
Par ailleurs, "malgré la montée des prix d'hier, le marché perd une fois de plus confiance dans l'imminence des baisses de taux d'intérêt" américains, note l'analyste.
Or, un environnement de taux élevés a tendance à peser sur la croissance, et donc sur la demande de brut.
"Ce sont peut-être les inquiétudes persistantes concernant la demande qui" font refluer les prix, ajoute Fawad Razaqzada, analyste de City Index, questionné par l'AFP, selon qui "il n'y a aucune raison impérieuse" à cette baisse.
La baisse des prix du brut est par ailleurs freinée par d'autres données positives, notamment en provenance de Chine.
Ainsi, les exportations de la deuxième économie mondiale ont connu une forte accélération sur les deux premiers mois de l'année, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Les importations de la Chine ont également fortement accéléré (+3,5%) après une infime hausse en décembre, signe d'une reprise de la demande intérieure. Les chiffres du commerce chinois montrent notamment "une augmentation des achats de pétrole brut étranger en janvier-février", note Tamas Varga.
Mercredi, l'appétit pour le risque des opérateurs les avaient porté vers des actifs plus volatils comme le pétrole. Le dollar s'était replié face au renforcement des perspectives d'un abaissement des taux d'intérêt, motivées par des données économiques américaines moroses.
(c) AFP