Le pétrole stable après l'extension des coupes de membres de l'Opep+
Vers 10H15 GMT (11H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, gagnait quelque 0,01% à 83,56 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en avril, perdait 0,08% à 79,91 dollars.
L'Arabie saoudite, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman ainsi que la Russie garderont les vannes resserrées jusqu'en juin 2024, une extension des réductions volontaires dont l'OPEP "a pris note", selon un communiqué publié dimanche.
"Ces réductions volontaires seront progressivement restituées en fonction des conditions du marché", précise le communiqué.
📈 Ces annonces "réaffirment la volonté du groupe de contribuer à soutenir les prix du pétrole à un moment où les craintes concernant la santé de l'économie chinoise et la montée en flèche de la production américaine pèsent sur les prix", commente James Harte, analyste chez TickMill.
Elles laissent pourtant les cours du pétrole de marbre, cette prolongation ayant été "très attendue" par le marché, expliquent les analystes de DNB.
"En fin de compte, nous nous attendons à ce que la production de l'OPEP+ reste stable au deuxième trimestre" de l'année 2024, poursuivent-ils.
L'alliance, qui doit se réunir à Vienne début juin, devrait alors décider des niveaux de production du groupe pour la seconde moitié de l'année, voire pour 2025.
Pour John Evans, analyste chez PVM Energy, avec "les défis auxquels l'OPEP est confrontée en tant que groupe", l'année 2024 pourrait constituer "l'un des plus grands tests pour l'unité de l'alliance".
"L'Arabie saoudite tente sans aucun doute de convaincre ses partenaires du cartel d'étendre les réductions volontaires, pas seulement au prochain trimestre, mais probablement au-delà" pour soutenir les prix face aux inquiétudes quant à la résilience de la demande américaine et chinoise notamment, explique-t-il.
"Les prochaines données (de production du groupe) nous diront seulement si la Russie se conforme réellement à ses engagements ou si les autres membres de l'OPEP+ réalisent l'importance d'un message et d'une action cohésifs", estime M. Evans.
(c) AFP