Le pétrole flanche après de premières données sur les stocks américains
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en avril, perdait 1,00% à 82,81 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, baissait de 1,17% à 77,95 dollars.
Cette "augmentation plus importante que prévu des stocks de pétrole brut américains signalée par l'API" a "refroidi l'enthousiasme" des investisseurs la veille, affirme Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), que le marché attend plus tard dans la journée.
Les analystes tablent pour leur part sur une hausse de 3,717 millions de barils des réserves commerciales de brut, et sur une baisse de 2,835 millions de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Par ailleurs, les investisseurs scrutent toujours la situation géopolitique au Moyen-Orient.
"Les incertitudes persistent quant à un éventuel cessez-le-feu à Gaza, tandis que les rebelles houthis au Yémen continuent de perturber le transport maritime sur la mer Rouge, entraînant une hausse des coûts de fret et des retards dans les expéditions", résume John Plassard, analyste chez Mirabaud.
En parallèle, le marché s'attend à ce que des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) annonce au début du mois de mars la reconduction de leurs coupes volontaires de production pour un nouveau trimestre.
Mais "la décision plausible de l'OPEP+ de ne pas toucher aux réductions de production" devrait empêcher les prix de plonger, "plutôt que de les pousser vers 90 dollars le baril et au-delà", estime M. Varga.
(c) AFP