Le pétrole monte un peu, le risque géopolitique reprend le dessus
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en avril, prenait 0,56% à 79,03 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en mars, gagnait 0,63% à 73,77 dollars.
Les rebelles houthis du Yémen ont lancé six missiles en direction de deux navires marchands mardi, provoquant des dégâts légers sur l'un des deux bâtiments, a affirmé le Pentagone.
Ces attaques s'ajoutent aux multiples autres qui ont perturbé le transport maritime mondial ces dernières semaines et sont intervenues quelques heures après de nouvelles frappes américaines sur les Houthis.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontre mercredi les dirigeants israéliens pour favoriser un nouvel accord de trêve dans la bande de Gaza, incluant la libération d'otages, à l'heure où la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son cinquième mois.
John Evans, analyste chez PVM Energy rappelle que le marché n'a "aucune nouvelle (...) sur l'état d'avancement du plan de cessez-le-feu" et que les investisseurs pétroliers évaluent le risque géopolitique.
Cependant, "l'affaiblissement des attentes de réductions immédiates des taux d'intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) et les inquiétudes persistantes concernant la reprise économique de la Chine" continuent de plafonner les prix du brut, en pesant "sur les perspectives de la demande mondiale", rappelle M. Plassard.
Les investisseurs attendent désormais la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 2 février.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient augmenté d'environ 674.000 barils la semaine dernière, et ceux d'essence de 3,65 millions de barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Ces données n'offrent que "peu de surprises", selon John Evans, étant donné le "dégel des infrastructures américaines de brut", qui avaient freiné en janvier la production des États-Unis.
Les analystes tablent pour leur part sur une augmentation de plus de 2 millions de barils des réserves commerciales de brut, et de 1,5 million de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP