Le pétrole, volatil, remonte avec la multiplication des foyers de tension
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars s'est apprécié de 0,40%, pour clôturer à 82,87 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain de même échéance, il a glané 1,35%, à 77,82 dollars.
🇮🇷 Aux frappes des rebelles yéménites en mer Rouge est venue s'ajouter l'attaque de la nébuleuse pro-Iranienne "Résistance islamique en Irak" contre des militaires américains en Jordanie, dimanche.
🇺🇸 L'analyste a également mentionné la décision des États-Unis d'imposer de nouveau des sanctions contre les secteurs pétrolier et gazier au Venezuela, ainsi que les attaques de drones ukrainiens contre des installations pétrolières en territoire russe.
🇷🇺 Des frappes ont touché cinq sites en Russie depuis le début de l'année, notamment deux terminaux et deux raffineries.
"Ces récentes attaques démontrent que Kiev a désormais la capacité de s'en prendre à des cibles dans tout l'ouest de la Russie, où sont situés la grande majorité des actifs énergétiques du pays", selon les analystes de JPMorgan.
🇸🇦 Les prix de l'or noir ont également été soutenus par la décision de l'Arabie saoudite de renoncer à un projet majeur, annoncé en 2021, qui devait porter la capacité de production de la compagnie nationale Aramco de 12 à 13 millions de barils par jour d'ici à 2027.
En l'état, les volumes pompés par le royaume saoudien sont d'environ 9 millions de barils par jour, soit nettement moins que ses capacités actuelles, ce qui explique la réaction mesurée du marché.
Cela relève d'un choix des Saoudiens, qui ont réduit leur production d'environ deux millions de barils par jour depuis l'automne 2022 pour éviter un décrochage des cours.
"Ils n'ont pas besoin d'ajouter un million de barils de capacité, d'autant que le Koweït et les Emirats arabes unis sont en train d'augmenter les leurs", a estimé Matt Smith.
(c) AFP