Le pétrole monte encore avec les perturbations de l'offre libyenne
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, prenait 0,91%, à 78,96 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en février, grimpait de 1,10%, à 73,50 dollars.
Selon les calculs de DNB, la production combinée des champs pétroliers arrêtés représente 30% de la production totale de la Libye.
Quant à la prime de risque des tensions en mer Rouge, elle "avait été intégrée au prix du pétrole et semblait se dissiper" jusqu'à l'attentat qui a fait 84 morts en Iran selon le dernier bilan officiel, au lendemain de l'élimination d'un haut responsable du Hamas au Liban, explique John Evans, analyste chez PVM Energy.
Les investisseurs continuent de scruter les tensions dans la région, craignant une escalade jusqu'aux pays voisins, importants producteurs de brut.
Depuis le début du conflit, les tensions se multiplient aussi en Syrie et en Irak, où des bases américaines sont prises pour cible, mais également en mer Rouge, où les rebelles Houthis du Yémen mènent des attaques pour freiner le trafic maritime en "soutien" à Gaza.
🛢️ Par ailleurs, les investisseurs attendent jeudi la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 29 décembre.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mercredi que les stocks de brut avaient chuté de plus de 7,4 millions de barils la semaine dernière, et que ceux d'essence avaient grimpé de plus de 6,9 millions de bari analystes de DNB, il s'agit là de "chiffres baissiers", l'accumulation importante d'essence ayant "plus que contrebalancé l'effet de la baisse des stocks de brut".
Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Les analystes tablent pour leur part sur une baisse de 3 millions de barils des réserves commerciales de brut, et d'environ 1,67 million de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP