Le pétrole se calme, le risque géopolitique contenu par les Etats-Unis
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, baissait de 0,51%, à 80,66 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, perdait 0,65%, à 75,08 dollars.
Les États-Unis patrouillent en effet dans cette région stratégique du globe aux côtés d'une coalition internationale pour protéger le trafic maritime des attaques des Houthis, un groupe rebelle yéménite soutenu par l'Iran qui se disent solidaires du Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
L'armée américaine a annoncé mardi avoir intercepté dans le sud de la mer Rouge de nombreux drones et missiles tirés par les Houthis.
"Les prix devraient rester élevés étant donné que les opérations militaires à Gaza devraient se poursuivre, et que l'on craint toujours une nouvelle escalade", met toutefois en garde Mme Streeter.
La veille, les prix des deux références mondiales du brut avaient en effet grimpé "en raison d'une hausse significative du risque géopolitique", explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM, le marché se montrant inquiet quant aux possibles conséquences du conflit au Proche-Orient sur l'acheminement du pétrole.
"Le conflit à Gaza a pris une dimension régionale. Des attaques quotidiennes sont menées contre des cibles américaines en Irak et en Syrie, l'Iran et ses alliés percevant les États-Unis comme complices d'Israël", poursuit M. Innes.
Toutefois, "le scepticisme règne quant à l'escalade du conflit d'une guerre régionale" à une guerre à plus grande échelle, ce qui tempère encore les cours, nuance l'analyste.
(c) AFP