Le pétrole toujours en terrain positif après la Fed
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février prenait 0,59% à 77,06 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier gagnait 0,66% à 72,05 dollars.
🇺🇸 Comme attendu, la banque centrale américaine a maintenu mercredi ses taux dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, au plus haut en 22 ans.
Les responsables de la Fed anticipent majoritairement trois ou quatre baisses l'année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024.
Le président de l'institution, Jerome Powell, a reconnu que le comité monétaire a discuté d'un début de calendrier pour les baisses de taux, ce qu'il avait jusqu'à présent écarté.
💲 La dernière décision de politique monétaire de la Fed a également pesé sur le billet vert, sapé par la perspective de baisses de taux.
Les cours de l'or noir étant libellés en dollar, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole en augmentant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
En parallèle, la décision de la banque centrale a redonné de l'élan aux actifs à risques, dont le pétrole fait partie.
Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, rappelle cependant que le marché s'attend toujours à "une offre excédentaire au premier semestre 2024".Dans son rapport mensuel sur le pétrole publié jeudi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) revoit par ailleurs à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour le 4e trimestre 2023, avec un ralentissement particulièrement marqué en Europe.
(c) AFP