Le pétrole dans le vert après la Fed et les stocks américains
📈 Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février prenait 2,11% à 75,83 dollars.
📈 Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier gagnait 2,02% à 70,87 dollars.
💰 La banque centrale américaine a, comme prévu, laissé ses taux en l'état mercredi dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, et prévoit de les baisser à plusieurs reprises en 2024, prenant acte du ralentissement de l'activité économique, malgré une inflation toujours "trop élevée".
La décision de la Fed a pénalisé le dollar, mais fait rebondir le pétrole. Les cours de l'or noir étant libellés en billets verts, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole en augmentant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
Les prix du brut restent proches de leurs récents "plus bas, mais la perspective de réductions importantes des taux d'intérêt par les banques centrales l'année prochaine a stimulé les perspectives économiques mondiales", et donc, celles de la demande de pétrole, explique également Craig Erlam, analyste chez Oanda.
"La question est maintenant de savoir si les banques centrales réagissent à temps", poursuit-il.
🛢️ En parallèle, les réserves commerciales de pétrole brut ont diminué beaucoup plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), après une première contraction marquée lors de la période précédente.
📈 La publication de ce rapport a donné de l'élan aux cours du brut, déjà orientés à la hausse.
Dans son rapport mensuel sur le pétrole publié jeudi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime toutefois qu'une croissance de la demande mondiale de pétrole au ralenti et une production américaine en hausse risquent de contrarier la stratégie de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) visant à soutenir les prix.
L'AIE revoit d'ailleurs déjà à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour le 4e trimestre 2023, avec un ralentissement particulièrement marqué en Europe.
(c) AFP