Le pétrole WTI clôture sous 70 dollars pour la première fois depuis cinq mois
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en janvier a terminé en baisse de 4,06%, à 69,38 dollars, après être descendu, en séance, jusqu'à 69,11 dollars, son plus bas niveau depuis fin juin.
Depuis les annonces de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l'alliance OPEP+, jeudi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. reste sur cinq séances de baisses consécutives et a lâché près de 9%.
Les opérateurs n'ont accordé aucun crédit à la promesse de membres de l'OPEP+ de nouvelles coupes conjuguées de 900.000 barils par jour, en net, de janvier à mars prochains.
"Et je ne pense pas qu'on verra quoi que ce soit d'autre de leur part d'ici la fin de l'année", a prévenu John Kilduff, d'Again Capital. "Ils n'ont plus de munitions."
Outre les doutes concernant les engagements pris à l'issue de la réunion ministérielle de l'OPEP+, "la crainte s'accentue de voir les Saoudiens ouvrir les vannes", par dépit et pour éviter de perdre davantage de parts de marché.
Ils ont, en mémoire, l'épisode de 2014, lors duquel l'Arabie saoudite avait décidé d'inonder le marché, notamment pour contrer l'émergence des États-Unis et le boom du pétrole de schiste. Le prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait fini par tomber à 26 dollars, début 2016.
"Les réductions de production ne sont pas suffisantes pour compenser les mauvaises prévisions de demande de la Chine, premier importateur mondial", a estimé, pour sa part, José Torres, d'Interactive Brokers.
La dégradation de la conjoncture se manifeste aussi aux États-Unis, où le secteur privé n'a créé que 103.000 emplois au mois de novembre, selon l'enquête mensuelle du cabinet ADP, publiée mercredi.
C'est moins que les 106.000 créations de postes du mois d'octobre et sensiblement en-deçà des projections des économistes, qui tablaient sur 130.000.
Pour Craig Erlam, ce mauvais chiffre a encore accentué le repli de l'or noir.
Les traders ont aussi vu dans le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie matière à faire plier les cours.
Si le chiffre principal a fait état d'une baisse marquée de 4,6 millions de barils des réserves commerciales de pétrole durant la semaine achevée le 1er décembre, les analystes ont bien vite ouvert le capot et constaté qu'il s'agissait d'un trompe-l'oeil.
"Le rapport était plutôt mauvais", dans l'ensemble, selon John Kilduff, qui a surtout retenu "la faible demande d'essence et la hausse des stocks" de carburant.
Le bond des réserves d'essence a ainsi atteint le quadruple des 1,3 million de barils annoncés par les analystes, à 5,4 millions.
Ces chiffres ont été d'autant plus remarqués qu'ils englobaient une partie du long week-end de Thanksgiving, temps fort pour les déplacements routiers et aériens aux États-Unis.
"On attendait un signal de la demande, et nous ne l'avons pas eu", a expliqué John Kilduff. "Ça a bousculé les opérateurs positionnés à la hausse et entraîné encore plus de ventes."
(c) AFP