Le pétrole WTI clôture au plus bas depuis cinq mois
Le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en janvier a fini à 72,32 dollars, en repli de 0,98%.
Plus tôt, il était tombé à 72,17 dollars, à un souffle du plancher atteint mi-novembre (72,16 dollars), le prix le plus faible en séance depuis début juillet.
C'est la quatrième séance négative d'affilée pour l'or noir depuis les annonces de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l'accord OPEP+. Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a perdu plus de 7% en moins d'une semaine.
"Les opérateurs n'ont vraiment pas été impressionnés" par la communication de l'OPEP+, a souligné Craig Erlam, d'Oanda, dans une note, malgré la promesse de coupes supplémentaires de production de 900.000 barils par jour, en net.
"Dans la mesure où il s'agit de réductions +volontaires+, il y a des doutes quant au degré auxquelles elles seront mises en oeuvre", explique, dans une note, Carsten Fritsch, de Commerzbank.
"C'est particulièrement valable pour l'Irak et les Emirats arabes unis, qui produisaient déjà plus que leurs quotas", a poursuivi l'analyste.
"On a eu l'annonce de l'OPEP, et je ne pense pas qu'ils vont communiquer (collectivement) de nouveau d'ici la fin de l'année", avance Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, le marché n'ayant donc pas à attendre de nouveau coup de pouce sur ce front, selon lui.
"A court terme, l'OPEP a perdu une partie de son pouvoir de fixer les prix car le marché a complètement ignoré leur réunion" de jeudi dernier, avance l'analyste.
Une évolution du rapport de force entre OPEP+ et le reste des grands pays producteurs, en particulier les États-Unis, dont la production se situe actuellement à un niveau record, tandis que des flux supplémentaires sont venus du Brésil et du Guyana.
En outre, "le marché ne croît plus à des perturbations de l'offre dues à la guerre entre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas et Israël", a-t-il estimé, ce qui le prive d'un autre catalyseur potentiel.
"Donc la direction que prennent les cours va dépendre des anticipations du marché quant à la demande, et si la croissance des besoins va se matérialiser", prévient M. Lipow.
(c) AFP