Le pétrole se reprend, des réductions de production de l'Opep+ évoquées
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prenait 1,06% à 80,83 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, gagnait 1,15% à 75,72 dollars.
Après un report, la réunion ministérielle du groupe prévue jeudi par visioconférence est particulièrement attendue car l'OPEP+ doit déterminer ses niveaux de production.
🇸🇦 "L'Arabie saoudite aurait demandé aux autres membres du groupe OPEP+ de réduire leurs quotas de production, mais certains membres résistent", poursuivent les analystes de DNB.
"Pour l'Arabie saoudite, dont la production n'est déjà plus que de 9 millions de barils par jour, il est essentiel d'obtenir un soutien ferme de la part des autres membres afin de réduire encore davantage la production", rappellent-ils.
Le Royaume assume en effet la majeure partie des réductions de production de l'alliance, ayant annoncé en marge de la dernière réunion de l'OPEP+ en juin une réduction supplémentaire de sa production d'un million de barils par jour, finalement prolongée jusqu'à fin 2023.
Ces réductions complètent les baisses instaurées depuis début mai et en vigueur jusqu'à fin 2024 par neuf producteurs, dont Ryad, Moscou, Bagdad ou encore Dubaï, pour un total de 1,6 million de barils quotidiens.
Or, une diminution des objectifs de production à l'échelle du groupe suppose un accord des 23 membres.
"Les producteurs veulent toujours des quotas plus élevés à partir desquels les réductions sont calculées", explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. "Si vous êtes tenu de limiter votre production de un million de barils par jour, vos revenus seront plus élevés si votre quota passe, par exemple, de 5 à 5,5 millions de barils par jour."
Mais côté des exportateurs africains, "le Nigeria et l'Angola (sont) mécontents des quotas proposés", rappelle l'analyste.
Ainsi, "les discussions de jeudi seront probablement animées", insiste-t-il. Et "outre les quotas et les niveaux de production de l'année prochaine, c'est l'unité de l'organisation qui sera examinée de près", souligne M. Varga.
(c) AFP