Le pétrole stable, le marché patiente avant l'Opep+
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 0,16% à 82,19 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, baissait de 0,14% à 77,72 dollars.
📅 Cette réunion se tiendra après une baisse des cours d'environ 19% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et 16% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. depuis leurs derniers sommets atteints en septembre, alimentant les attentes d'une intervention du groupe sur son niveau de production.
"Il ne fait aucun doute que la prochaine réunion des ministres de l'Energie de l'OPEP+ sera l'une des plus importantes de ces derniers temps, les investisseurs cherchant à savoir si les allusions et les rumeurs (de coupes de production) seront suivies d'actions", affirme Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
"La volatilité augmentera inévitablement vers la fin de la semaine et chaque mot des décisionnaires sera scruté", insiste-t-il.
Pour les analystes d'Energi Danmark, les pays membres devraient "s'accorder sur la prolongation des réductions de production actuelles, voire sur leur renforcement".
Début novembre, l'Arabie saoudite et la Russie avaient réaffirmé qu'elles maintiendraient leurs baisses de production et d'exportation jusqu'à la fin de l'année, soit 300.000 barils par jour d'offre de pétrole et de produits pétroliers pour la Russie et une coupe de production d'un million de barils par jour pour l'Arabie saoudite.
Ces réductions complètent les baisses instaurées depuis début mai et en vigueur jusqu'à fin 2024 décidées par neuf producteurs, dont Ryad, Moscou, Bagdad ou encore Dubaï, pour un total de 1,6 million de barils quotidiens.
Alors que les chefs de file de l'OPEP+ pourraient ainsi envisager de restreindre leur production, l'Iran, qui n'est pas soumis à des quotas, augmente la sienne.
Le ministre Iranien du Pétrole, Javad Owji, cité par l'agence de presse officielle Iranienne Shana, a déclaré mardi que la production pétrolière de l'Iran atteindrait 3,6 millions de barils par jour d'ici à la fin de l'année, dans le cadre des efforts déployés pour accroître les exportations.
"L'année prochaine, nous essaierons de produire jusqu'à 4 millions de barils par jour", a-t-il également affirmé.
(c) AFP