Le pétrole se reprend, les regards tournés vers l'Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 4,12% à 80,61 dollars repassant au-dessus de la barre des 80 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, a bondi de 4,10% à 75,89 dollars.
La veille, les deux références mondiales avaient dévissé, tombant toutes deux à leurs plus bas niveaux depuis début juillet, à 76,60 dollars le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., et 72,16 dollars le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
"Aujourd'hui, on a assisté à des achats de couverture alors que les prix sont tombés à un niveau très bas", a ajouté l'analyste.
L'attention du marché se focalise désormais sur l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés), dont une intervention devient de plus en plus probable à mesure que les prix chutent, selon les analystes.
"Cela pousse le marché à penser que l'OPEP+, tout en maintenant ses réductions volontaires de production, pourrait commencer à réfléchir à des réductions supplémentaires afin de soutenir les prix", a encore expliqué Andy Lipow.
"L'OPEP+ va devoir passer à la vitesse supérieure et donner des indications solides sur ce qu'elle compte faire en 2024", a aussi affirmé Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb interrogé par l'AFP.
Pour l'analyste, la question se pose de savoir si "l'Arabie saoudite doit porter le fardeau seule (avec seulement un peu d'aide de la Russie)" en amputant encore sa production, ou si "elle pourrait exiger de certains autres membres de l'OPEP qu'ils se joignent à elle pour réguler le marché".
La prochaine réunion ministérielle des membres de l'OPEP+ est prévue le 26 novembre à Vienne, siège de l'alliance.
🇸🇦 En avril, le royaume produisait encore 10,5 millions de barils par jour, avant de réduire à 9 millions de barils par jour qui demeure son niveau de production actuel. Sa production ordinaire est d'environ 10 millions de barils par jour, selon Seb.
(c) AFP