Le pétrole se reprend, tous les regards se tournent vers l'Opep+
Vers 10H10 GMT (11H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier prenait 0,89% à 78,11 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, gagnait 0,96% à 73,60 dollars.
La veille, les deux références mondiales avaient dévissé, tombant toutes deux à leurs plus bas niveaux depuis début juillet, à 76,60 dollars le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., et 72,16 dollars le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Un plus fort rebond "aurait été un signal que la vente d'hier était peut-être exagérée et uniquement le fait d'investisseurs ayant des positions longues qui se sont rués vers la sortie", explique-t-il, affirmant qu'il "est donc probable que la baisse se poursuive".
🛢️ "L'augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis a contribué à la chute" des prix du pétrole bien en dessous des 80 dollars, "l'accroissement des stocks renforçant les craintes liées à la demande", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
L'attention du marché se focalise désormais sur l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés), dont une intervention devient de plus en plus probable à mesure que les prix chutent, selon les analystes.
"L'OPEP+ va devoir passer à la vitesse supérieure et donner des indications solides sur ce qu'elle compte faire en 2024", affirme Bjarne Schieldrop.
Pour l'analyste, la question se pose de savoir si "l'Arabie saoudite doit porter le fardeau seule (avec seulement un peu d'aide de la Russie)" en amputant encore sa production, ou si "elle pourrait exiger de certains autres membres de l'OPEP qu'ils se joignent à elle pour réguler le marché".
La prochaine réunion ministérielle des membres de l'OPEP+ est prévue le 26 novembre à Vienne, siège de l'alliance.
"Jusqu'à présent, c'est surtout l'Arabie saoudite, avec un peu d'aide de la Russie, qui a géré de manière proactive le marché pétrolier et le prix du pétrole en procédant à des réductions significatives", rappelle M. Schieldrop.
🇸🇦 En avril, le royaume produisait encore 10,5 millions de barils par jour, avant de réduire à 9 millions de barils par jour, toujours son niveau de production actuel. Sa production ordinaire est d'environ 10 millions de barils par jour, selon Seb.
(c) AFP