Le pétrole dans le vert, l'offre saoudienne sur le devant de la scène
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier prenait 0,85% à 80,69 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, montait de 0,82% à 76,36 dollars.
Les prix réagissent également aux propos du "ministre saoudien de l'énergie qui s'est prononcé contre les spéculateurs", affirme Han Tan, analyste chez Exinity.
"Les spéculateurs sont le problème, pas la demande. Les gens affirment que la demande est faible, mais c'est un leurre", a protesté Abdel-Aziz Ben Salman jeudi.
🇸🇦 Des propos qui renforcent les attentes d'une nouvelle action de l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, sur sa production et par extension celle du cartel.
📉 Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. comme le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. évoluent en effet à des niveaux toujours proches de leur plus bas prix depuis juillet.
"L'élimination de la prime de risque liée au conflit du Moyen-Orient n'est plus une raison suffisante pour expliquer cette situation, car les prix du pétrole s'échangent désormais bien en dessous des niveaux auxquels ils se trouvaient juste avant l'attaque (...) du Hamas contre Israël, il y a cinq semaines", estime Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
"Les inquiétudes concernant la demande ont pris le dessus", poursuit-il.
"Les prix du pétrole ont été soumis à une telle pression qu'une prolongation des réductions volontaires de production par l'Arabie saoudite (au premier trimestre de 2024) est désormais très probable", affirment les analystes de Commerzbank.
L'Arabie saoudite et la Russie avaient réaffirmé durant le week-end qu'ils maintiendraient leurs baisses de production et d'exportation jusqu'à la fin de l'année, soit 300.000 barils par jour d'offre de pétrole et de produits pétroliers pour la Russie et une coupe de production d'un million de barils par jour pour l'Arabie saoudite.
Elles complètent par ailleurs les baisses instaurées depuis début mai et en vigueur jusqu'à fin 2024 par neuf producteurs, dont Ryad, Moscou, Bagdad ou encore Dubaï, pour un total de 1,6 million de barils quotidiens.