Le pétrole se redresse un peu, l'Arabie Saoudite blâme les speculateurs
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier a avancé de 0,59%, à 80,01 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, est monté de 0,54%, à 75,74 dollars.
"Les spéculateurs sont le problème, pas la demande. Les gens affirment que la demande est faible, mais c'est un leurre", a protesté le ministre.
Pour Andy Lipow, désormais, vu la chute des cours du brut ces dernières semaines, qui sont passés sous les 80 dollars le baril, "le marché s'attend maintenant à ce que l'Arabie saoudite continue ses coupes de production jusqu'à la fin de l'année et peut-être jusqu'au début de l'année prochaine".
La prochaine réunion ministérielle des membres de l'OPEP+ est prévue le 26 novembre à Vienne, siège de l'alliance.
L'Arabie saoudite et la Russie ont réaffirmé le week-end dernier qu'ils maintiendraient leurs baisses de production et d'exportation jusqu'à la fin de l'année, soit 300.000 barils par jour d'offre de pétrole et de produits pétroliers pour la Russie et une coupe de production d'un million de barils par jour pour l'Arabie saoudite.
"Ces réductions volontaires de l'offre seront probablement prolongées jusqu'au premier trimestre de l'année prochaine, compte tenu de la baisse saisonnière de la demande de pétrole en début d'année, des inquiétudes persistantes concernant la croissance économique et de l'objectif des producteurs et de l'OPEP+" de maintenir un certain prix du baril, estiment aussi les analystes d'UBS.
Elles complètent par ailleurs les baisses instaurées depuis début mai et en vigueur jusqu'à fin 2024 par neuf producteurs, dont Ryad, Moscou, Bagdad ou encore Dubaï, pour un total de 1,6 million de barils quotidiens.
L'OPEP reste aussi "optimiste en ce qui concerne la demande" et l'économie mondiale, a affirmé mardi le secrétaire général de l'alliance, Haitham al-Ghais, à Londres.
(c) AFP