Le pétrole monte après la décision monétaire de la Fed
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier, prenait 1,39%, à 85,81 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, gagnait 1,49% à 81,64 dollars.
A l'issue de la réunion de son comité monétaire mercredi, la Fed a en effet maintenu le statu quo sur ses taux d'intérêt directeurs pour la deuxième fois d'affilée, une décision attendue par les marchés.
C'est la troisième fois, sur les quatre dernières réunions, que l'institution monétaire ne touche pas à ses taux. Elle veut en effet éviter de trop freiner l'activité économique, afin de ne pas provoquer de récession.
Le fait que "la Fed ait laissé entendre qu'elle pourrait avoir fini d'augmenter les taux d'intérêt" pourrait ainsi être favorable à la demande du premier pays consommateur de pétrole au monde, expliquent les analystes de DNB.
La demande de brut des pays consommateurs est liée à leur croissance. Or, des hausses de taux d'intérêts dans le but d'éteindre la flambée de l'inflation tendent à peser sur l'économie.
La veille pourtant, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a touché 80,30 dollars le baril, son cours le plus bas en plus de deux mois.
Pour Tamas Varga, de chez PVM, "la première économie mondiale reste résistante", et "une économie forte (peut impliquer de nouvelles hausses de taux".
L'analyste affirme donc que "la conviction qu'une nouvelle hausse des taux reste plausible s'est (d'abord) renforcée et les vendeurs ont pris le dessus" mercredi, avant de laisser place à un autre scénario: "il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre l'objectif de 2% (d'inflation), mais le resserrement monétaire a été efficace et une nouvelle hausse des taux ferait probablement plus de mal que de bien".
🇮🇱 En parallèle, pour John Plassard, analyste chez Mirabaud, si les investisseurs surveillent toujours la situation au Moyen-Orient, les craintes que la guerre entre Israël et le Hamas puisse "avoir des répercussions à plus grande échelle", et donc des conséquences "sur l'approvisionnement en pétrole brut" s'atténuent.
(c) AFP