Le pétrole monte avant les stocks, toujours porté par le risque géopolitique
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,08%, à 85,94 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, gagnait 1,16% à 81,96 dollars.
🇮🇱 Au 26e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, l'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 11 de ses soldats, la veille, dans les "combats féroces" qui l'opposent désormais au mouvement islamiste palestinien au milieu des ruines de la bande de Gaza.
"La prime de risque qui a été prise en compte après le déclenchement de la guerre semble s'estomper un peu, car le marché considère qu'il est de plus en plus improbable qu'une grande guerre impliquant l'Iran éclate", tempèrent toutefois les analystes d'Energi Danmark.
Mardi, les cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont en effet touché leur plus bas prix en deux mois, à 80,74 dollars le baril, après que la branche militaire du Hamas a assuré qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".
Depuis le 7 octobre, les deux références mondiales du pétrole ont "maintenant restitué la quasi-totalité de leurs gains", souligne John Evans, de PVM Energy.Pour l'analyste, il est encore "trop tôt" pour écarter la possibilité d'un conflit plus large, même si les craintes se sont atténuées, permettant au marché "de prendre en compte d'autres facteurs susceptibles d'influer" sur les prix.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient monté d'environ 1,35 million de barils la semaine dernière, et ceux d'essence avaient baissé de 357.000 barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Les analystes tablent pour leur part sur une hausse de 1,8 million de barils des réserves commerciales de brut, et sur une légère baisse d'environ 133.000 barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les investisseurs portent aussi leur attention vers la Réserve fédérale (Fed) américaine, dont le comité de politique monétaire a débuté mardi une réunion de deux jours à l'issue de laquelle il devrait annoncer qu'il laisse les taux d'intérêt inchangés. Mais "ce qui comptera" sera surtout le discours du président de la Fed Jerome Powell, qui pourrait éclairer le marché sur les perspectives économiques, et donc sur celles de la demande, estime M. Evans.
(c) AFP