🛢️ USA: baisse nettement plus élevée que prévu des stocks de pétrole
Ces réserves ont fondu de 4,5 millions de barils durant la semaine achevée le 13 octobre, alors que les analystes ne tablaient que sur une baisse de 550.000 barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
A 419,7 millions de barils, les stocks commerciaux n'avaient plus été aussi bas à cette période de l'année depuis cinq ans.
Vers 15H00 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en novembre prenait 1,70%, à 88,14 dollars. Quant au baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, avec échéance en décembre, il gagnait 1,49%, à 91,24 dollars.
Cette inflexion des stocks s'explique notamment par le rebond des exportations de brut (+72% sur une semaine), au plus haut depuis huit mois, conjuguée à un léger repli des importations (-6%).
Dans le même temps, les produits raffinés livrés aux États-Unis, chiffre considéré comme baromètre de la demande intérieure américaine, ont aussi fortement augmenté (+11%), pour s'afficher à leur plus haut niveau depuis 20 mois.
Jamais cet indicateur n'était monté à cette hauteur à cette période de l'année, selon les données de l'EIA, qui le publie depuis 1990.
Les livraisons de produits distillés, catégorie qui comprend le gazole, ont accéléré (+20% sur une semaine), de même que celles de propane (+154%) mais aussi d'essence (+4%), dont on disait pourtant la demande ralentie.
Sous l'effet de ce qui s'apparente à un sursaut de la demande, les stocks d'essence ont baissé de 2,4 millions de barils, alors que les analystes n'attendaient qu'un léger recul de 100.000 barils.
La semaine dernière, le taux d'utilisation des raffineries est légèrement remonté, à 86,1%, contre 85,7% lors de la période précédente.
La production, elle, est restée au niveau record enregistré la semaine précédente, à 13,2 millions de barils par jour.
(c) AFP