Le pétrole dévisse après les stocks américains et une réunion technique de l'Opep+
Vers 15H40 GMT (17H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, baissait de 3,93% à 87,35 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en novembre, chutait de 4,08% à 85,59 dollars.
Les deux références mondiales évoluent désormais à leurs plus bas niveaux depuis le début du mois de septembre. Elles ont dévissé d'environ 10% depuis une semaine, lorsque le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'approchait des 100 dollars le baril et que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. culminait à un plus haut niveau depuis août 2022.
Si les réserves commerciales de brut ont diminué de 2,22 millions de barils par jour (contre la petite hausse de 50.000 barils anticipée par les analystes, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg), le marché semble se concentrer sur l'envolée de 6,48 millions de barils d'essence. Les analystes tablaient pour leur part sur une baisse de 300.000 barils pour l'essence.
Le billet vert pesait aussi sur le brut, "les matières premières souffrant d'un dollar plus fort", expliquent les analystes de DNB.
Les cours de l'or noir étant libellés en billets verts, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole en diminuant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
Et "le dollar américain a gagné beaucoup de terrain au cours des trois derniers mois, soutenu par la bonne performance de l'économie américaine par rapport aux zones commerciales concurrentes telles que l'Europe et la Chine", rappelle John Evans, analyste chez PVM Energy.
"Les inquiétudes concernant l'impact que des taux plus élevés pourraient avoir sur l'activité économique mondiale" lestent également le brut, ajoute Michael Hewson de CMC Markets, la croissance économique étant liée au niveau de la demande de brut.
Par ailleurs, un panel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+), qui a tenu à la mi-journée une réunion technique du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) par visioconférence, "a réaffirmé ses engagements", se disant "prête" dans un communiqué "à prendre des mesures supplémentaires" en fonction des conditions de marché.
🇸🇦 Plus tôt mercredi, le ministère saoudien de l'Energie a confirmé la prolongation de sa coupe volontaire de production d'un million de barils par jour depuis juillet jusqu'à la fin de l'année.
🇷🇺 La Russie lui a emboîté le pas, confirmant le maintien de la diminution de ses exportations de l'ordre de 300.000 barils par jour jusqu'à décembre. Le vice-Premier ministre Alexandre Novak a affirmé mercredi qu'une "analyse du marché" sera menée en novembre pour décider s'il convient d'augmenter ou de diminuer encore le niveau des exportations.
Les cours n'ont pas réagi à la hausse car le marché avait "déjà intégré la décision selon laquelle les Saoudiens et les Russes allaient maintenir les réductions de l'offre de plus d'un million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année", explique Edward Moya, analyste de Oanda.
(c) AFP