Le pétrole fléchit avant une réunion technique de l'Opep+
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,95% à 90,06 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en novembre, baissait de 1,11% à 88,24 dollars.
Le pétrole perdait un peu de terrain, les investisseurs attendant la tenue du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'alliance OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) mercredi.
🇸🇦 D'autant que l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, a confirmé mercredi la poursuite de sa réduction volontaire d'un million de barils par jour, qui est entrée en vigueur en juillet 2023 et a ensuite été prolongée jusqu'à la fin du mois de décembre 2023, par l'intermédiaire de son ministère de l'Energie dans un communiqué.
La production du royaume devrait donc s'élever à environ 9 millions de barils par jour pour les mois de novembre et décembre.
Le JMMC n'a pas de pouvoir décisionnaire quant à une augmentation ou une réduction des quotas de production du groupe OPEP+ mais fait des recommandations servant de base aux mesures prises lors des réunions ministérielles de l'organisation. Il peut toutefois convoquer une réunion plénière s'il l'estime nécessaire.
Par ailleurs, le pétrole baissait aussi face au fort niveau du dollar, "les matières premières souffrant d'un dollar plus fort", expliquent les analystes de DNB.
Les cours de l'or noir étant libellés en billets verts, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole en diminuant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
Et "le dollar américain a gagné beaucoup de terrain au cours des trois derniers mois, soutenu par la bonne performance de l'économie américaine par rapport aux zones commerciales concurrentes telles que l'Europe et la Chine", rappelle John Evans, analyste chez PVM Energy.La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient fondu d'environ 4,2 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence avaient monté de 3,9 millions de barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.
Les analystes tablent pour leur part sur une légère hausse de 50.000 barils des réserves commerciales de brut, et sur une baisse de 300.000 barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.