Le pétrole se replie, sur des prises de bénéfices
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a perdu 1,21%, pour clôturer à 95,38 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain de même échéance, il a lui abandonné 2,10%, à 91,71 dollars.
Les graphiques et prix en page d'accueil représentent les contrats des prix du baril pour livraison en décembre.
"Les 95 dollars étaient un seuil technique important et cela a déclenché des prises de bénéfices", a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est, lui, allé jusqu'à 97,69 dollars, non loin des 100 dollars.
Outre le facteur technique, le retournement a été provoqué, selon l'analyste, par un rapport selon lequel, sous l'effet d'une accélération de l'Iran, de l'Irak et du Nigeria, la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait très légèrement augmenté en août.
"Ce n'était pas grand-chose, mais cela a suffi à créer une étincelle", a décrit Phil Flynn.
"Le pétrole était mûr pour une correction", a estimé, dans une note, Edward Moya, d'Oanda, pour qui les turbulences qui agitent le marché obligataire, dont les taux s'envolent toujours plus haut, a aussi incité les opérateurs à se désengager.
Pour autant, malgré cette marche arrière, les traders voient le marché résister.
"Il est peu probable que les cours se rétractent de façon significative dans la mesure où il est dans l'intérêt des grands producteurs, comme l'Arabie saoudite, de les maintenir à un niveau élevé", a fait valoir Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown.
"A moins qu'un mouvement massif de fuite vers des actifs plus sûrs n'intervienne, le marché du pétrole va rester tendu jusqu'à la fin de l'année", anticipe Edward Moya.
"Les 100 dollars ne sont pas écartés", considère Phil Flynn, car "l'offre reste insuffisante" par rapport à la demande.
(c) AFP