Le pétrole soutenu par les restrictions sur les exportations des produits russes
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars.
Cette décision "a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif", commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
D'autant que l'Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année.
La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
🇺🇸 Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d'intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu'elle prévoit de le faire plus tard cette année.
Une éventualité "destructive de la demande", car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity.
Un contexte de taux élevés est par ailleurs "associé à un sentiment d'aversion au risque", note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l'envolée des prix de l'or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge.
Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d'achat diminuer. A l'inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
(c) AFP