L'offre réduite pousse le pétrole Brent à 95 dollars
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,62% à 95,02 dollars, après avoir culminé jusqu'à 95,33 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, gagnait 1,20% à 92,58 dollars, peu après avoir touché 92,95 dollars.
L'Arabie saoudite et la Russie ont décidé de prolonger leurs coupes volontaires de production et des exportations concernant environ 1,3 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année.
"Le ministre saoudien du pétrole, Abdulaziz bin Salman, a déclaré (lundi, lors du Congrès mondial du pétrole à Calgary au Canada, ndlr) que la réduction de la production n'avait pas pour but de faire monter les prix, mais qu'il s'agissait plutôt d'une mesure préventive face à l'évolution très incertaine de l'économie mondiale", rapporte Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
Mais les réductions ont désormais "un impact significatif sur les prix, ce qui devrait les obliger à revoir leur position au cours des prochains mois", avance Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Malgré la hausse continue des prix, "le conflit entre une offre considérablement réduite et des perspectives économiques peu rassurantes se poursuit", affirme M. Varga.
Les investisseurs restent en effet prudents, la semaine s'annonçant riche en décisions de politiques monétaires de banques centrales: aux États-Unis mercredi, puis en Suède, en Suisse, en Norvège et au Royaume-Uni jeudi, et enfin au Japon vendredi.
"À l'heure où les banques centrales commencent à voir la lumière au bout du tunnel de l'inflation, un pétrole à plus de 100 dollars sera incroyablement malvenu", pesant lourdement sur les économies, rappelle M. Erlam.
(c) AFP