USA : nouvelle chute plus élevée que prévu des stocks de pétrole brut
Durant la semaine achevée le 1er septembre, ces réserves se sont contractées de 6,3 millions de barils, bien au-delà des 2 millions attendus par les analystes, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Il s'agit de la septième baisse en huit semaines pour ces stocks commerciaux, qui ont fondu de plus de 41 millions de barils depuis début juillet. Leur niveau est désormais au plus bas depuis début décembre.
L'écart entre les attentes du marché et la variation effective des réserves tient, pour partie, à une hausse des exportations de brut (+9% sur une semaine), tandis que les importations ont moins varié (+2%).
L'utilisation des réserves s'explique aussi par le niveau de la demande, qui reste élevé.
En moyenne sur quatre semaines, chiffre le plus utilisé par les analystes, les produits raffinés livrés au marché américain sont ainsi supérieurs de près de 5% à l'an dernier à la même époque.
La demande d'essence, en particulier, demeure soutenue, alors même que le prix du carburant est, en moyenne, au plus haut depuis dix ans aux États-Unis pour cette période de l'année.
Comme les stocks commerciaux de brut, les réserves d'essence ont diminué plus que prévu, de 2,7 millions de barils alors que les analystes tablaient sur un million seulement.
La semaine dernière, les réserves stratégiques ont, elles, légèrement augmenté de 800.000 barils.
Après être descendues, en juillet, à un plancher plus connu depuis près de quarante ans, elles remontent progressivement (+3,5 millions de barils au total), conformément à l'engagement du gouvernement de Joe Biden de commencer à les reconstituer.
Durant la semaine considérée, le taux d'utilisation des raffineries a légèrement fléchi, à 93,1%, contre 93,3% précédemment.
Quant à la production américaine de brut, elle est restée inchangée, à 12,8 millions de barils par jour.
(c) AFP