Le pétrole reprend des couleurs, soutenu par la demande américaine
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, prenait 0,22% à 83,63 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en septembre, gagnait 0,18% à 79,52 dollars.
La production industrielle du pays est ainsi repartie à la hausse au mois de juillet, après deux mois consécutifs de baisse, dépassant les attentes du marché, selon les données publiées mercredi par la Fed.
🛢️ L'analyste rappelle également que les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA) sur l'état des réserves commerciales de pétrole aux États-Unis la semaine dernière "fait état de baisses globales".
L'EIA a également "rapporté que la demande hebdomadaire de pétrole aux États-Unis était au plus haut depuis le début de l'année", soulignent les analystes de DNB.
"Si le marché avait reçu ces données dans des conditions macroéconomiques plus favorables, (...) l'idée d'un resserrement du marché serait en tête", poursuit. M. Evans.
🇨🇳 En début de semaine, les investisseurs s'étaient en effet montrés "inquiets de la demande chinoise après la publication de plusieurs statistiques économiques décevantes", rappelle John Plassard, analyste chez Mirabaud. Les craintes quant à la santé économique du premier importateur de pétrole au monde limitent les gains tirés du brut.
"La situation reste incertaine", commentent les analystes de DNB.
"La grève imminente des travailleurs du gaz australiens est bien sûr le sujet principal, tandis que la baisse des flux en provenance de Norvège et la réduction potentielle de la disponibilité du nucléaire français sont également source d'incertitude", expliquent-ils.
Le marché reste en effet très attentif aux nouveaux développements en Australie, où un appel à la grève sur des plateformes offshore de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Ouest avait déclenché la semaine dernière une flambée des prix, les investisseurs redoutant que les acheteurs asiatiques en manque de GNL se reportent sur le marché européen.