Le pétrole en baisse, la Chine inquiète toujours
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,51% à 85,77 dollars, après avoir déjà abandonné 0,7% la veille.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en septembre, cédait 0,68% à 81,96 dollars, après un repli de 0,8% la veille.
🇨🇳 Des "chiffres clés décevants de Chine" entrainent un petit repli des cours, notent les analystes d'Energi Danmark.
La Chine étant le premier importateur mondial de brut, la santé de son économie est en effet un moteur majeur de la demande.
Ce chiffre moins fort qu'attendu par les analystes est un nouveau signe d'une consommation atone dans le pays.
La production industrielle a également ralenti en juillet (+3,7% sur un an), contre 4,4% un mois plus tôt.
Après cette série d'indicateur décevants, la Chine a même suspendu mardi la publication mensuelle de ses chiffres détaillés de chômage chez les jeunes, après un niveau record ces derniers mois.
"La Chine ne viendra pas à la rescousse (des prix du pétrole) de si tôt", lance John Evans, de PVM Energy, insistant sur sa situation économique "sombre".
La veille, la chute en Bourse du promoteur Country Garden, l'un des plus grands groupes immobiliers de Chine, avait déjà ravivé inquiétudes des investisseurs sur la santé économique du pays en proie à une crise de l'immobilier d'une ampleur inédite.
(c) AFP