Le pétrole se replie, le gaz européen se remet de son envolée
Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a perdu 5,73% pour terminer à 37,54 euros le mégawattheure (MWh), non loin de son plus haut prix en près de deux mois.
La veille, le TTF a bondi de plus de 28%, sa plus forte hausse en une séance depuis l'explosion des prix du gaz début 2022 provoquée par le début de la guerre en Ukraine et les craintes d'interruption d'approvisionnement en gaz russe du continent européen.
Côté pétrole, les deux références mondiales ont reculé jeudi, pris entre les données économiques décevantes venant de Chine, les réductions de l'offre des pays exportateurs et le maintien de l'inflation américaine. "Cela peut signifier que les taux d'intérêt vont rester hauts un certain temps, ce qui pourrait tempérer la demande d'énergie", a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a perdu 1,31% à 86,40 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en septembre, a baissé de 1,87% à 82,82 dollars.
Si la production de l'OPEP a baissé de près de 900.000 barils par jour en juillet du fait des réductions drastiques de l'Arabie saoudite notamment pour soutenir les cours, les courtiers observent "qu'il y a eu une certaine compensation avec des augmentations de production de la part du Venezuela, de l'Iran et de la Libye", a relativisé Andy Lipow.
(c) AFP