Le pétrole reprend son souffle avant la Fed
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, cédait 1,00% à 82,80 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, perdait 1,07% à 78,78 dollars.
🇺🇸 Dopés notamment par les baisses volontaires de production de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires (OPEP+), les cours attendaient la décision de la Fed mercredi.
Une hausse des taux par la banque centrale américaine est largement attendue par les investisseurs, mais la question est de savoir dans quelle mesure de nouvelles montées des taux sont possibles dans les mois à venir, alors que l'inflation courbe l'échine aux États-Unis et que l'économie montre des signes de faiblesse.
"Si la Fed laisse la porte ouverte à de futures hausses des taux" pour lutter contre l'inflation, "cela pèsera sur de nombreux actifs, dont le pétrole", a commenté Han Tan, analyste chez Exinity.
Le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen, évoluait à 31,52 euros le mégawattheure (MWh), en baisse après avoir décollé depuis mi-juillet.
Les prix restent en hausse de 15% sur une semaine "en raison de vagues de chaleur en Italie, en Grèce et en Espagne", énumère Masanori Odaka, analyste de Rystad Energy.
Des températures élevées incitent à l'utilisation de climatiseurs et donc à accroître la consommation électrique, faisant augmenter la demande de gaz naturel pour produire l'électricité.
"Cette tendance à la hausse est limitée par des niveaux de réserves élevés", prévient-il cependant.