Le pétrole atone, en proie à de nombreux vents contraires
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,08% à 79,52 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 0,15% à 75,46 dollars.
🛢️ D'un côté, les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA) quant aux réserves commerciales de brut aux États-Unis ont été favorables aux prix, les stocks s'étant contractés de 700.000 barils durant la semaine achevée le 14 juillet.
Mais la baisse des réserves de brut est néanmoins largement inférieure à la contraction de 2,5 millions de barils qui était anticipée par les analystes, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Et la baisse des stocks a été "contrebalancée par le renforcement du dollar américain, qui rend le pétrole (...) moins attrayant pour les investisseurs étrangers", poursuivent les analystes d'Energi Danmark.
💶 Les achats de pétrole, libellés en dollar, sont en effet moins attractifs pour les investisseurs utilisant des devises étrangères, l'appréciation du billet vert réduisant leur pouvoir d'achat.
🇷🇺 Autres facteurs contradictoires sur le marché du pétrole: les "réductions de production de l'Arabie saoudite et de la Russie, dans un premier temps", puis "les meilleures données sur l'inflation aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni, ce qui pourrait stimuler les perspectives économiques" ont donné un certain soutien aux prix du brut, souligne Craig Erlam, analyste chez Oanda.
🇨🇳 Mais en parallèle, la croissance chinoise plus faible que prévu inquiète toujours, d'autant que la Chine est le premier pays importateur de brut au monde. Et les mesures de soutien du gouvernement chinois se font toujours attendre.
(c) AFP