Le pétrole en petite hausse, le marché concentré sur l'approvisionnement russe et saoudien
Vers 10H50 GMT (12H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,32% à 79,92 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, gagnait 0,15% à 75,86 dollars.
L'Arabie saoudite avait annoncé début juillet qu'elle prolongeait en août la réduction de sa production de pétrole d'un million de barils par jour.
La Russie, l'autre poids lourd du cartel OPEP+ (l'organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) s'est pour sa part engagée à baisser ses exportations de 500.000 barils par jour au mois d'août.
Et "il semble que les flux de pétrole brut par voie maritime de la Russie diminuent, Moscou semblant enfin tenir sa promesse de réduire l'offre sur les marchés internationaux", avance Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Selon Edward Moya, analyste chez Oanda, les flux russes sont même "tombés à leur plus bas niveau depuis six mois", confortant le marché "quant à la capacité de l'OPEP+ à maintenir un marché tendu tout au long de l'été".
Les gains du brut restent toutefois plafonnés par le "ralentissement de la croissance économique chinoise ayant suscité des inquiétudes quant à la demande dans le premier pays importateur de pétrole brut au monde", rappelle John Plassard, analyste chez Mirabaud.
La croissance de la Chine au deuxième trimestre 2023 s'est en effet tassée à 0,8%, après une hausse de 2,2% sur la période janvier-mars.
Après trois ans de restrictions sanitaires drastiques, la consommation peine à reprendre, et le secteur immobilier du pays, pilier de l'économie en Chine, traverse toujours une crise grave.
Les marchés attendent les mesures de soutien du gouvernement chinois, qui pourraient ainsi porter la demande.
(c) AFP