Le pétrole se replie, prises de bénéfices pour finir une semaine positive
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a cédé 1,83%, pour clôturer à 79,87 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en août, a abandonné 1,91%, à 75,42 dollars.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a ainsi pris plus de 15% en deux semaines, avant un pic, jeudi, à 77,33 dollars.
Pour Andy Lipow, le mouvement de consolidation est aussi le résultat des interrogations qu'a suscité l'écart entre les prévisions actualisées de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
L'AIE a revu en baisse, pour la première fois, son estimation de hausse de la demande de pétrole pour l'année en cours, à 2,2 millions de barils par jour contre 2,4 précédemment, alors que l'OPEP a elle relevé sa projection à 2,4 millions, contre 2,3 jusqu'ici.
Pour 2024, la hausse de la demande de pétrole programmée par l'OPEP est même double de celle pronostiquée par l'AIE, à 2,2 millions de barils par jour contre 1,1.
Face à ces divergences, le marché hésite, selon Andy Lipow, "et va attendre de s'assurer que l'Arabie saoudite et la Russie réduisent bien leur production de façon significative".
L'Arabie saoudite a promis de couper ses volumes d'un million de barils par jour en juillet et août, quand la Russie s'est, elle, engagée sur 500.000 barils pour le mois prochain.
Selon le rapport mensuel de l'OPEP, la production totale des 13 pays membres de l'OPEP a légèrement augmenté en juin.
Globalement, le marché reste orienté à la hausse, selon Ryan McKay, de TD Securities, pour qui "le vent est en train de tourner sur le marché de l'énergie".
EIA et OPEP s'accordent sur le fait que tant cette année qu'en 2024, l'offre sera inférieure à la demande.
(c) AFP