Le pétrole en hausse avant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre grappillait 0,05% à 76,72 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, gagnait 0,20% à 71,93 dollars.
Plus tôt dans la séance, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est monté à 77,09 dollars et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. à 72,34 dollars, des niveaux plus observés depuis deux semaines.
"Les prix du brut ont reçu un coup de fouet après le rapport de API qui a fait état d'une baisse des stocks de 4,4 millions de barils", remarque Edward Moya, analyste chez Oanda.
Les données de l'American petroleum institute (API), fédération des professionnels du secteur, sont cependant jugées moins fiables que celles de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui seront publiées plus tard dans la séance.
Les stocks de brut devraient reculer de 2 millions de barils et ceux d'essence rester stables, selon la médiane des projections d'analystes compilées par l'agence Bloomberg.
Une nouvelle baisse serait la troisième consécutive, alors que l'été, saison des déplacements et donc de forte demande d'essence, débute aux États-Unis.
"Peut-être que les acteurs du marché se font à l'idée qu'un déséquilibre se profile", avec une demande dépassant l'offre, commente Tamas Varga, analyste chez PVM.
Car la production ne devrait pas augmenter à court terme, l'Arabie saoudite et la Russie ayant annoncé au début de la semaine limiter volontairement leur offre.
La hausse des prix reste limitée "car l'incertitude macroéconomique et les inquiétudes sur la reprise chinoise entravent" la montée des cours, tempère toutefois Warren Patterson, analyste chez ING.
(c) AFP