Le pétrole finit la semaine en légère hausse, les réserves s'amenuisent
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 0,35% à 75,40 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, s'enchérissait de 0,23% à 70,02 dollars.
"Il semblerait que le marché a envie de croire que le pire est derrière lui", et que l'économie mondiale va mieux résister que prévu, estime Tamas Varga, analyste chez PVM, qui note que le PIB américain pour le premier trimestre a été revu à la hausse jeudi.
Les inquiétudes sur la demande pèsent sur les cours du pétrole: "malgré les gains des dernières séances, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est parti pour un quatrième trimestre consécutif de baisse, ce qui serait un record", souligne Han Tan, analyste chez Exinity.
Et selon lui, "les prix de référence du pétrole vont être sous pression cet été car les banquiers centraux vont continuer de remonter leurs taux" pour endiguer l'inflation.
"Tant que les fondamentaux du marché ne montrent pas un réel déficit de l'offre au deuxième semestre 2023, il ne faudra pas miser sur une hausse des prix durable", conclut-il.
De nombreux analystes estiment que, même si la demande risque de faiblir, l'offre devrait être encore plus amoindrie, notamment en raison des limitations volontaires de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+).
(c) AFP