Le pétrole hésite, entre espoirs de relance chinoise et demande morose
Vers 09H50 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, restait stable à 75,90 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 0,08% à 71,25 dollars.
Premier importateur de pétrole au monde, la Chine reste un marché capital pour l'or noir.
Selon les analystes de DNB, la China National Petroleum Corp (CNPC) a réduit ses prévisions pour la demande chinoise de pétrole pour 2023: elle devrait augmenter de 3,5% en glissement annuel, bien en dessous des 5,1% estimés en mars.
"La reprise en Chine ne décolle pas non plus comme beaucoup le pensaient au début de l'année et les mesures de relance n'ont pas été aussi efficaces qu'elles auraient pu l'être", poursuit M. Erlam.
Mardi, la banque centrale chinoise a en effet réduit deux taux d'intérêt de référence, après d'autres mesures similaires ces dernières semaines pour tenter de relancer la croissance post-Covid dans la deuxième économie mondiale.
Ces réductions de taux sont toutefois plus timides que ce que les analystes anticipaient.
En parallèle, "l'offre supplémentaire de l'Iran sape les efforts de l'Arabie saoudite pour tenter désespérément de faire remonter les prix en réduisant la production", avance Craig Erlam.
De nombreux cabinets d'analyse comme Kpler ont constaté des exportations de brut Iranien en hausse en mai, jusqu'à un niveau plus vu depuis 2018, alors que la participation au marché pétrolier de l'Iran est fortement limitée depuis le rétablissement des sanctions économiques américaines par l'administration de Donald Trump.
De quoi compenser les réductions de productions de certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+), cumulée aux coupes supplémentaires en juillet de son chef de file, l'Arabie saoudite.
(c) AFP