Le pétrole clôt en hausse avant un long week-end aux Etats-Unis
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, qui avait commencé la journée en baisse, a progressé de 1,24% à 76,61 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, lui aussi dans le rouge en première partie de séance, a avancé de 1,64% à 71,78 dollars.
"Difficile de dire pourquoi on a rebondi, mais juillet approche et les Saoudiens vont faire ce qu'ils avaient promis", c'est-à-dire réduire leur production d'un million de barils par jour le mois prochain, a ajouté l'analyste.
Moins d'or noir sur le marché fait monter les cours.
De plus, la banque centrale chinoise a abaissé son taux directeur à court terme, une mesure pour soutenir l'activité de la deuxième économie mondiale dans un contexte d'essoufflement de la reprise post-Covid.
On peut penser "que la demande de brut de la part de la Chine sera plus importante au deuxième semestre qu'au premier", a estimé Matt Smith. Cette amélioration de la demande chinoise a aussi le potentiel de raffermir les cours du baril.
Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, s'est considérablement replié de 20,34% à 32,77 euros le mégawattheure (MWh).
Le TTF reprenait son souffle après son envolée de la veille, frôlant les 50 euros le MWh, un prix plus haut depuis début avril.
Les prix avaient décollé après que la presse financière ait rapporté que le gouvernement néerlandais devrait fermer "le gisement de Groningen le 1er octobre en raison de préoccupations écologiques", explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
A cela s'ajoutent également des interruptions de la production de gaz norvégienne, en raison de fuites et de maintenances sur de nombreuses installations.
(c) AFP