Le pétrole baisse, les inquiétudes sur la demande reprennent le dessus
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,57% à 75,24 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, abandonnait 0,74% à 70,10 dollars.
🇨🇳 D'un côté, la banque centrale chinoise a abaissé son taux directeur à court terme, une mesure pour soutenir l'activité de la deuxième économie mondiale dans un contexte d'essoufflement de la reprise post-Covid.
Cela a "incité les marchés à réévaluer les perspectives de la demande dans le premier pays importateur de brut au monde", explique John Plassard, de Mirabaud.
Mais l'économie du pays reste pour le moment pénalisée par le surendettement du secteur immobilier (un traditionnel pilier de croissance), une confiance en berne des consommateurs et le ralentissement économique mondial qui pèse sur la demande en biens chinois.
🇺🇸 La Réserve fédérale américaine (Fed) s'est également abstenue mercredi de relever ses taux lors de sa réunion de juin, ce qui devrait soulager l'économie.
🛢️ Mais en parallèle, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), a enregistré un bond de 7,9 millions de barils des stocks commerciaux de brut aux États-Unis la semaine dernière, soit un facteur baissier considérable s'agissant de "la plus forte hausse en 17 semaines, alors que le marché s'attendait à une baisse", poursuit M. Plassard.
Le TTF reprenait son souffle après son envolée de la veille, frôlant les 50 euros le MWh, un prix plus haut depuis début avril.
Les prix avaient décollé après que la presse financière ait rapporté que le gouvernement néerlandais devrait fermer "le gisement de Groningen le 1er octobre en raison de préoccupations écologiques", explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
A cela s'ajoute également des interruptions de la production de gaz norvégienne, en raison de fuites et de maintenances sur de nombreuses installations.
Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel du continent européen.