Le pétrole en repli après une séance agitée
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, a cédé 1,29% à 75,96 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, a abandonné 1,70% à 71,29 dollars.
En séance, les deux cours ont chuté bien davantage, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. tombant à 69,17 dollars, un plus bas depuis plus d'une semaine.
Les courtiers ont réagi en cédant du pétrole, alors qu'un retour des exportations Iraniennes pourrait représenter à terme plus d'un million de barils par jour, un volume significatif.
La Maison Blanche a toutefois rapidement démenti ces informations et les cours du brut ont rattrapé du terrain.
"Ces informations sont fausses et trompeuses", a indiqué un porte-parole du Conseil national de sécurité. "Toute idée d'un accord temporaire est fallacieuse", a-t-il ajouté.
"J'étais très sceptique sur le sujet", a réagi Andrew Lebow de Commodity Research Group, "et le démenti de la Maison Blanche ne m'a pas surpris".
"Il y a encore un long chemin à faire avant d'atteindre un accord" sur le nucléaire Iranien, a-t-il assuré.
Plus largement, la demande de pétrole "est et restera influencée par les performances de l'économie mondiale", qui pour l'instant restent peu encourageantes, commente Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
La zone euro est entrée en récession technique en début d'année avec un recul du PIB durant deux trimestres consécutifs, de 0,1% entre janvier et mars après une baisse de même ampleur d'octobre à décembre, selon des données révisées, publiées jeudi par Eurostat.
"Les données économiques et les décisions en matière de taux d'intérêt auront une influence considérable sur la réflexion des investisseurs", poursuit-il.
La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) se réunissent en effet la semaine prochaine pour décider de leur politique monétaire.
(c) AFP