Le pétrole flanche, l'effet de l'annonce saoudienne effacé
Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 1,59% à 75,49 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, abandonnait 1,64% à 70,97 dollars.
L'indice d'activité dans les services aux États-Unis publié lundi a déçu, progressant à peine en mai, tirant les prix du pétrole vers le bas.
Cette baisse des cours intervient malgré la décision de l'Arabie saoudite de procéder à une nouvelle coupe de production à compter de juillet, une annonce faite dimanche à l'issue d'une réunion à Vienne de l'OPEP+ (les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs dix alliés conduits par la Russie).
Les gains liés à l'annonce ont ainsi déjà été effacés, pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. comme pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole..
"Nous avons observé une réaction similaire des prix en octobre de l'année dernière, lorsqu'une réduction de 2 millions de barils par jour a été annoncée, et au début du mois d'avril", lorsque des membres de l'OPEP+ ont décidé de retirer 1,66 million de barils par jour supplémentaire du marché, rappelle Tamas Varga, de PVM Energy.Il évoque ainsi des remontées des cours "brèves", la "pression inflationniste bien ancrée" et les possibles "nouvelles hausses des taux d'intérêt" des grandes banques centrales finissant toujours par peser sur la croissance économique, et donc la demande.
L'annonce de l'Arabie saoudite lui donne cependant une "flexibilité considérable", note Stephen Innes.
"Si la demande déçoit, l'Arabie saoudite pourrait prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour, ce qui permettrait de maintenir les stocks mondiaux à un niveau bas", explique-t-il.
En revanche, en cas de demande mondiale soutenue par la reprise économique de la Chine et l'apaisement des craintes de récession, l'Arabie saoudite pourrait alors se permettre "d'annuler sa réduction temporaire sans nuire à sa crédibilité", selon M. Innes.
(c) AFP