Le pétrole en petite hausse, l'effet de l'annonce saoudienne déjà dissipé
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août est monté de 0,76%, pour clôturer à 76,71 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), avec échéance en juillet, a lui progressé de 0,57%, à 72,15 dollars.
Initialement, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait pris plus de 3% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. près de 5%, avant d'effacer une bonne partie de leurs gains en fin de séance.
Le reste des volumes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l'accord OPEP+ vont rester inchangés jusqu'à fin 2024, a annoncé le cartel à l'issue d'une réunion au siège de l'organisation, à Vienne.
"La réaction (du marché) a été bien moindre que ne l'attendaient certains", a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Davantage que l'offre, les opérateurs "se préoccupent de la demande et de sa croissance cette année", a expliqué l'analyste, les investisseurs anticipant un ralentissement de l'économie mondiale, qui couperait une partie de l'appétit des consommateurs d'or noir.
"Cette baisse de production ne devrait pas se traduire de façon spectaculaire à la pompe", a abondé, dans une note, Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown.
La décision de l'Arabie saoudite contraste avec le fait qu'"on voit des exportations très importantes depuis la Russie, bien qu'elle se soit engagée (en février) à réduire sa production de 500.000 barils par jour", rappelle Andy Lipow.
"Les Saoudiens offrent des parts de marché" à d'autres producteurs, en premier lieu la Russie, "et cette stratégie ne peut pas fonctionner à long terme", a estimé, dans une note, Edward Moya, d'Oanda.
Outre les parts de marché, le Royaume "perd des revenus malgré ses actions pour relever le prix du pétrole, car les cours ont en fait chuté", souligne Andy Lipow.
Si, en marge de la réunion, Arabie saoudite et Russie ont tenu un discours d'unité, des signes de divergence demeurent quant à la stratégie de l'OPEP+, entre le premier qui fait des prix une priorité et le second qui, soumis à un plafonnement de ses tarifs, veut écouler le maximum d'or noir.
Dans un entretien à la chaîne al-Arabyia, le ministre saoudien de l'Energie, Abdelaziz ben Salmane, a indiqué avoir eu "une discussion" avec les Russes au sujet de leur "responsabilité d'être clairs et transparents" sur leur production et leurs exportations.La Russie a, en effet, suspendu, fin avril, la communications de données agrégées sur son activité pétrolière et gazière, jusqu'à début avril 2024.
"Je pense qu'ils réalisent aujourd'hui que le fait de ne pas publier ces informations a généré des doutes sur ces chiffres", a décrit le ministre saoudien.(c) AFP